L'Exil d'Albouri de Cheik Aliou Ndao
I – LA
BIOGRAPHIE DE C.A.N.[1]
De
son vrai prénom Sidi Ahmed Alioune, l’écrivain est né en 1933 à Bignona en
Casamance, au sud du Sénégal. Après son cursus scolaire dans son pays natal, il
poursuit sa quête de savoir. Ce qui l’amène successivement dans l’Hexagone
(Université de Grenoble) et en Albion (Université de Swansea). Il aura à
exercer la fonction de professeur d’anglais à l’Ecole Normale William Ponty et
aux Etats-Unis (dans l’Indiana).
II – LA BIBLIOGRAPHIE DE C.A.N.
A
l’instar d’Hugo, de Senghor ou de Césaire, Mister[2]
Ndao est à l’aise avec plusieurs genres littéraires. Il taquine aussi bien le
roman que la poésie, la nouvelle et le théâtre. Si son chef-d’œuvre reste L’Exil d’Albouri (1967), Mister Ndao a
été plus qu’intéressant avec des genres comme :
-
la
poésie : les recueils Kaïrée (1964) et Mogariennes (1970);
-
le
roman : Excellence, vos
épouses (1983); Buur Tilleen (première
édition en wolof), MBaam dictateur (roman
publié en wolof et réédité en français en 1997) et Un bouquet d’épines pour elle (1988);
-
la
nouvelle : Le marabout de la sécheresse (1979)
III – LE
FONDS HISTORIQUE DE L.E.A.[3]
Au
pays des Léopold Sédar Senghor[4],
Sembène Ousmane[5]
et autres Mariama Bâ[6],
il est courant d’entendre des chanteurs de la rue user de l’appellation Djolof
à la place du terme Sénégal. Certes, cela participe d’une revendication
identitaire mais cette dénomination plonge au plus profond de l’histoire du
terroir natal de Cheikh Anta Diop[7]. En
effet, une bonne partie des Sénégalais n’hésite pas à affirmer que le
réceptacle de la sénégalité demeure le grand Djolof. Cependant, il urge d’enlever
l’équivoque du vocable Djolof. Les non-initiés font difficilement la différence
entre le royaume du Djolof et l’empire du Djolof.
Primo,
la première entité étatique est un sous-ensemble de la deuxième qui englobait
par ailleurs les royaumes du Cayor, du Baol, du Sine, du Saloum, du Oualo, et,
des parties du Bambouk et du Fouta-Toro[8]. Tout
bien calculé, l’empire était circonscrit entre le nord de la Gambie et la
vallée du fleuve Sénégal alors que le royaume recoupe aujourd’hui les contrées
de Linguère et de Dahra. Si le royaume avait pour capitale Yang-Yang, Thieng[9] était
le centre névralgique du grand ensemble.
Secundo,
l’empire a rayonné dans l’espace sénégambien entre les XIIIème et XVIème
siècles alors que le royaume a toujours vu son existence contestée par
des guerres interminables. Il convient de préciser ici que la bataille de Danki[10] (1549)
où fut tué l’empereur Lélé Fouli Fak par le Damel du Cayor Amary Ngoné Sobel,
entérina le glissement de l’empire au royaume. Il résulta de cette
confrontation une balkanisation engendrant une indépendance de fait des
différents royaumes constitutifs du grand Djolof.
Tertio,
l’empire du Djolof a été le vassal de ceux du Mali et du Songhaï au XIIème
siècle tandis que le royaume du Djolof est tombé sous la botte du
colonisateur français à la fin du XIXème siècle. Les historiens
aiment à souligner le fait que la terre du roi Alboury soit la dernière de l’espace
sénégambien à rendre les armes devant la poussée coloniale. Par conséquent, la
volonté de ce roi de continuer à combattre l’envahisseur blanc malgré la
maigreur des moyens militaires, fait du Djolof et des Djolof- Djolof un ou des
parangon(s) de la résistance.
IV – L’ESPACE
DANS L.E.A.
Il
renvoie à l’ancien royaume du Djolof au Sénégal sous le règne du roi Albouri
NDiaye. Il nous est dit que sous ce monarque, il y règne l’ordre et la paix.
L’essentiel de l’action se déroule dans la capitale du royaume Yang-Yang. Le
tata royal, l’arbre à palabres, la salle d’audience du palais et la maison du prince
Samba Laobé demeurent les lieux stratégiques de cette première ville du
royaume.
L’on
repère aussi au fil de la lecture des endroits ou provinces du royaume comme
Thingue, Varhoh[11],
Mouk Mouk, Payar, NGuith, Côki, Naodourou, etc. Cependant, les indices spatiaux
ne restent pas uniquement circonscrits au territoire du Djolof. Des
circonscriptions ou royaumes de l’ancien Sénégal affleurent tout au long de la
pièce de théâtre. C’est ainsi qu’on relève des noms comme le Fouta, le Walo, le
Cayor, le Sine, le Saloum, le Baol, le Bouré, le Bambouk, le Galam, Louga,
NDar, Déhelé…
Par
ailleurs, les références spatiales vont au-delà de l’espace sénégalais.
L’Afrique occidentale française apparaît également dans les méandres du nœud
dramatique : Nioro (lieu d’enlèvement de Bouna, fils d’Albouri), Dosso
(lieu de mort du roi Albouri), Kano, Ségou ou encore le Macina.
V – LES PERSONNAGES DE L.E.A.
Nous
allons user ici de la division classique des personnages qui distingue d’abord
des personnages principaux, ensuite des personnages secondaires et enfin des
personnages épisodiques.
1-
Les personnages principaux
Ils
sont au nombre de trois : le roi Albouri, le prince Laobé Penda et le
griot Samba.
§ Le roi Albouri est le fils de Biram et le petit-fils
de NDiadiane NDiaye, fondateur du Djolof. Vis-à-vis de son peuple, il est
aimant et protecteur. Il est aussi démocrate et pragmatique. Surnommé Bourba
par ses sujets, il a également d’autres appellations tout aussi dithyrambiques.
Celles sont souvent le fait de son frère de case, de son camarade de jeux
enfantins, le griot Samba. Ce dernier n’hésite pas à mettre en relief le
courage du roi capable de disperser un conciliabule de diables. Pour mettre en
exergue le tempérament hors norme de la figure royale, il recourt au champ
lexical de la chaleur avec un effet redondant d’où l’expression « Tison
ardent vomi par les flancs du Lion en plein midi ». A l’encontre du
souverain, il n’économise pas les superlatifs et les métaphores d’où des
dénominations comme le Lion de Guilé, l’éléphant ou l’astre au zénith.
§ Le prince Laobé Penda a le même père que le roi mais
pas la même mère. C’est le frère dévoué qui n’a peur de rien. Guerrier
chevronné, il fait preuve d’un courage sans bornes. Grâce à ses nombreuses
conquêtes, il est nommé Beur Diack par le roi. Il dirige la cavalerie de Varhôh
et les fantassins de Thingue. Il est rigide dans ses convictions car trop
exalté, trop attaché à son pays, au nom de sa famille, au trône du Djolof, au
sens de l’honneur et aux traditions guerrières. Ce qui l’amènera inévitablement
à défier et à tourner le dos au premier personnage du royaume.
§ Samba n’est pas un simple griot de
roi. C’est un panégyriste qui accompagne son « guèèr »[12]
de sa fameuse ritournelle « Mbara
Vâth Gaynde Ndiaye »[13].
Chanteur et instrumentiste polyvalent, il s’inscrit dans une fonction de
communication multiforme. Il informe le peuple et joue l’intermédiaire entre ce
dernier et son roi. Rhéteur hors-pair, il a la capacité d’échanger avec
d’autres éléments de l’univers comme la Lune, la végétation, les djinns[14], le
vent, etc. Rien ne lui reste inconnu. Il
est au courant de beaucoup de choses. Malgré son immense savoir et sa proximité
avec le roi, il demeure un joyeux luron.
2-
Les personnages secondaires
Figurent
dans cette liste les personnages suivants :
§ La Reine Mère Mam Yay nourrit un attachement viscéral
pour son fils Albouri mais aussi pour les coutumes du terroir du Djolof. Elle
développe également un amour et une confiance aveugles pour le souverain.
Admirative de ce dernier, elle clame partout que son fieu est son motif de
fierté.
§ Linguère Madjiguène est la sœur du roi Albouri.
C’est une femme courageuse et altruiste. Elle cultive le don de soi. C’est
pourquoi elle a la confiance du souverain. Sous ce rapport, il lui est confié
l’éducation et l’instruction des princes de la couronne issus d’un premier
hymen. Elle joue également le rôle d’intermédiaire d’une part entre le roi et
la reine Sëb Fal et d’autre part entre le souverain et les femmes du royaume.
Son sens des responsabilités fait qu’elle place les affaires du royaume
au-dessus de celles de sa famille. Loyaliste et spartiate, elle est djoloffiste
jusqu’au bout des ongles.
§ La Reine Sëb Fal est une princesse de la cour
royale du Cayor. Sœur de Samba Laobé Fal, elle est de la famille des Guëj.
Jeune, belle et fière voire même hautaine, elle est foncièrement hédoniste.
Féminine et non pas féministe, elle déteste l’allure martiale chez la femme.
C’est pourquoi elle prend Linguère Madjiguène en grippe surtout que cette
dernière constitue un obstacle entre le roi et sa personne. Sa noblesse ne la
dissuade pas d’étaler ses états d’âme de femme amoureuse délaissée et pas
comblée. Son seul désir en tant que préférée du roi serait de lui donner un
enfant lequel serait son sosie.
§ Beuk Nèk n’est pas un simple chambellan.
Il n’est pas également un subordonné ou
un subalterne ordinaire. C’est un des hommes de confiance du roi. Il sait qu’il
n’est pas auprès du roi pour parler mais pour exécuter ses ordres. C’est
pourquoi il se complaît dans la présence-absence ; c’est un présent
absent. Sa proximité avec le souverain le confine dans le mutisme, la
discrétion et la réserve.
3-
Les personnages épisodiques
Il
est important de souligner la différence entre les personnages épisodiques de
fait et les personnages épisodiques qu’on pourrait appeler des absents
présents.
Ø Les
personnages épisodiques de fait :
Ils
n’interviennent que dans quelques passages de la pièce de théâtre. C’est surtout
la cuvée des Diarafs. Ce sont les dignitaires du roi. Ils se considèrent comme
des « gardiens du temple »[15].
Parmi eux, l’on peut relever :
§
Le
Diaraf des Esclaves
est considéré par les autres dignitaires comme un parvenu. Pour ses
contempteurs, n’eût été la sollicitude et la bienveillance du roi, il serait
resté toujours un zéro social. Loyaliste, il est fidèle jusqu’à la mort à son
roi.
§
Le
Diaraf de Thingue
est un dignitaire imbu de sa personne. Il est profondément attaché aux
privilèges de sa caste. Il meurt sous les flèches des archers du roi.
§
Le
Diaraf de Vârhoh
a été un temps fidèle au roi Albouri. Par la suite, il se range derrière le
prince Laobé Penda. De nature pondérée, il ne s’imagine pas un avenir radieux
en dehors des terres du Djoloff.
§
Ardo est le chef suprême des Peulhs
du Djoloff. Cette ethnie constituée de pasteurs est pourvoyeuse de têtes de
bétail lorsque l’armée royale est en campagne militaire. Ce qu’Ardo considère
comme un sacerdoce.
§
L’Envoyé
auprès du Gouverneur
est dépêché spécialement à Saint-Louis pour découvrir les intentions des
conquérants français à l’égard du Djoloff et de son roi. C’est lui qui fait
savoir au souverain qu’on lui reprocherait d’avoir pactisé avec Lat-Dior[16] :
une façon de lui signifier que les amis de nos ennemis sont nos ennemis.
§
Le
guerrier est un
homme indifférencié qui fait au Bourba un rapport détaillé et circonstancié de
l’avancée des troupes coloniales françaises.
Ø Les
absents présents
L’on
parle d’eux alors qu’ils ne sont pas présents sur scène. Ainsi, on
répertorie :
§ Koumba Laobé est la femme bien-aimée du griot
Samba.
§ Samba Yaya Fal est un ancien Damel du Cayor.
Convoqué par le Gouverneur à Saint-Louis, il y fut retenu prisonnier contre son
gré. Se retrouvant dans une condition d’homme privé de liberté, il opta pour le
suicide.
§ Tanor Dieng est le roi du royaume du Baol.
Pour conserver son trône, il se soumet à la toute-puissance du Gouverneur.
§ Ahmadou est le roi de Ségou. Il est le
fils et digne successeur du marabout résistant El Hadji Omar Tall. Albouri veut
le rejoindre pour continuer le combat contre l’oppresseur et envahisseur blanc.
§ Le Gouverneur est à la tête de la conquête
coloniale française au Sénégal. Il n’offre que deux possibilités aux différents
rois de l’espace sénégalais : se soumettre ou bien être écrasé.
§ Les Spahis sont des affidés de la puissance
coloniale. Ils n’ont pas bonne presse auprès des populations autochtones car
semant la désolation et la mort. Dans la bouche des indigènes, ils sont des
sans-domiciles fixes, des esclaves « nés
d’une engeance de chacals ». En Afrique, l’allusion à la naissance et
aux matières fécales reste synonyme de mépris et d’injure.
VI- LES THEMES DANS L.E.A.
On
les retrouve en grand nombre. L’on peut répertorier les croyances, la
conquête coloniale, les coutumes, l’exil, la politique, la passion amoureuse,
etc.
1-
Les croyances
Elles
sont multiformes. La pièce de Cheikh Aliou Ndao peint une société en
transition, à cheval entre une ancienne religion (le paganisme) et une nouvelle
(l’Islam). Cette dernière semble être à la mode et privilégiée au détriment de
la première.
Les
pratiquants de cette première adorent l’astre solaire considéré comme une
divinité, comme la maîtresse de l’univers céleste. On lui attribue la capacité
d’intervenir dans la vie des hommes. Le soleil joue à la fois le rôle de
bouclier et de catalyseur pour les hommes. C’est pourquoi des invocations lui
sont dédiées.
2-
La conquête coloniale
L’Exil d’Albouri offre un éclairage conséquent sur
la conquête coloniale dans l’espace sénégalais. Elle allie la force et la ruse,
la politique du bâton et celle de la carotte. C’est une force qui écrase ou qui
s’impose progressivement ou graduellement. Avec des moyens militaires accrus,
les colonisateurs blancs détruisent tout sur leur passage et sèment la
désolation. Ils usent de la politique de la terre brûlée. C’est ainsi qu’ils
mettent en reddition le Cayor, à genoux le Baol et son roi, mais aussi le
Djoloff et son roi (Samba Laobé successeur d’Albouri).
3-
La politique
Elle
apparaît surtout à travers la notion de choix et la quête du pouvoir.
La
recherche du pouvoir exacerbe et catalyse l’animosité entre les différents
protagonistes. La traîtrise et le crime sont ses corollaires immédiats. L’on
n’hésite pas à retourner sa veste (Samba Laobé) ou à tuer (la Reine Mère). La
soif de pouvoir semble aller de pair avec celle de sang. Elle est synonyme de
reniement (frères, coépouses, parents, tous y passent), de luttes fratricides,
de pratiques mystiques syncrétiques.
Quant
à la notion de choix, elle implique le poids de la décision à prendre. Elle
agit comme un faix lourd à porter car elle est lourde de conséquences. Cela se
justifie dans le cas d’Albouri car son choix entraîne des divisions en cascade
dans la Cour royale, entre les femmes du palais, entre les dignitaires du
royaume, entre le prince et le roi, etc.
4-
L’exil
Même
si le mot est synonyme de déportation ou d’expatriation, il regorge dans la
bouche des protagonistes de la pièce de Cheikh Aliou Ndao de plusieurs
significations. Si dans les bouches de la reine mère et du prince Samba Laobé,
il équivaut à une fuite, dans celle des dignitaires, il signifie la séparation
d’avec ce qui nous est cher, le renoncement voire la dégradation.
Toutefois,
le roi Albouri laisse apparaître une nouvelle conception. Pour le fils de
Biram, l’exil traduit un besoin de liberté, de rester soi-même, d’être
indépendant. Pour lui, c’est un moyen d’éviter la défaite et par conséquent de continuer le combat
contre les étrangers. C’est tout simplement une forme de résistance.
Par
ailleurs, l’exil rime aussi avec la contrainte. Il implique les longues
distances, les voyages à pied ou à cheval, de jour comme de nuit. Il va de pair
avec des privations et des souffrances de tout ordre. La faim et la poussière
demeurent le lot des partisans de l’exil. Ces derniers sont souvent obligés de
faire la guerre ou bien de voisiner avec la vermine, les insectes et les bêtes
sauvages (oiseaux de proie, reptiles et carnivores).
Pour
la réussite de l’exil, ses adeptes sont des fois obligés de recourir à un
chapelet de précautions. Des éclaireurs s’imposent. Pour sécuriser leurs
arrières, les défenseurs de l’exil usent de la politique de la terre brûlée. Ce
faisant, ils réduisent à néant toute velléité de poursuite des forces ennemies.
Il arrive même que ces dernières soient attaquées, histoire de les mettre à
genoux et de les pousser à panser leurs blessures plutôt qu’à s’inscrire dans
une quelconque traque. Ainsi le rapport s’inverse : de chassés, les inconditionnels
de l’exil deviennent des chasseurs.
5-
La passion amoureuse
Le
prétexte à l’exploitation de ce thème dans la pièce de Cheikh Aliou Ndao reste
le binôme roi Albouri ̶ reine Sëb Fal. A
travers un conciliabule amoureux, les deux amants fouettent leurs mémoires
respectives pour mettre à plat les premiers instants de leur idylle. La reine
Sëb Fal avoue au roi Albouri son état inconscient lors de leur première
rencontre. Elle lui avoue son coup de foudre qu’elle décortique
minutieusement : son cœur qui semble crouler sous le poids d’une pierre,
l’accélération de son rythme sanguin, la vague de chaleur qui l’envahit ou son
regard qui est baissé. Quant au roi, il révèle à sa reine que sa visite au
souverain du Cayor n’était qu’un prétexte pour la revoir ; que son mariage
avec elle ne traduisait pas une alliance entre deux royaumes mais un choix
personnel ; que son image s’imposait à lui avec force souvent en pleine
séance de traitement des affaires royales.
Sous
la plume de Cheikh Aliou Ndao la passion amoureuse s’assimile à une maladie
synonyme de souffrance. En effet, aimer un absent ou aimer dans l’absence est
une forme de torture morale et physique. Dans le cas de la reine Sëb Fal, il
équivaut à un supplice lequel est exacerbé par la haute idée que la princesse
cayorienne se fait de sa jeunesse et de sa beauté. L’état de martyr de l’amour
s’accentue au moment de la nuit. L’instant nocturne la confronte à la viduité
et à une agression multiforme. Son amour insatisfait se transforme en une
claustration corporelle d’où son état rappelle Phèdre de Jean Racine.
ANNEXE
SOURCE :
http://mbeuleukhe.over-blog.com/2016/03/l-empire-du-djolof.html
SOURCES
I-
BIBLIOGRAPHIE
1-
Ndao
Cheik Aliou. L’Exil d’Albouri [Paris : Oswald, 1967]. Dakar,
Abidjan, Lomé : Les Nouvelles Editions Africaines, 1985.
II-
WEBOGRAPHIE
1-
https://fr.wikipedia.org/wiki/Djolof
2-
http://mbeuleukhe.over-blog.com/2016/03/l-empire-du-djolof.html
[1] - Abréviation de
Cheik Aliou Ndao.
[2] - C’est
l’équivalent de Monsieur en français. Le professeur d’anglais se fait appeler
Mister.
[3] - Abréviation de
la pièce de théâtre historique L’Exil
d’Albouri.
[4] - Homme
politique et littérateur sénégalais, il est le premier président du Sénégal
indépendant.
[5] - Prosateur et
cinéaste sénégalais de talent, il est l’un des pères du cinéma africain.
[6] - Prosatrice de
talent, elle est l’une des pionnières du roman féminin sénégalais. Elle n’a
produit que deux romans : Une si
longue lettre et Un chant écarlate.
[7]
- Anthropologue et historien sénégalais, il a démontré les fondements nègres de
l’Egypte antique.
[8]
- Cf. carte en annexe.
[9]
- Cette capitale a été fondée par Ndiadiane Ndiaye, premier empereur ou Bourba
du Djolof.
[10]
- Localité située aux environs de Diourbel.
[11] - Actuellement
appelé Ouarkhokh, c’est une commune de la région de Louga située entre les
villes de Linguère et Dahra.
[12] - Terme wolof
qui veut dire noble en français.
[13] - Air élogieux
que l’on chante pour quelqu’un dont le courage égale celui du lion. Gaynde
signifie lion en wolof.
[14]
- Provenant de l’arabe, le terme peut signifier un bon génie ou un démon.
[15]
- Titre du second roman de Cheikh Hamidou Kane publié en 1995 à Paris par les
éditions Stock.
[16]
- Ancien roi du Cayor.
[17]
- Actuellement appelé Tivaouane, cette ville se situe dans la région de Thiès.
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