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Affichage des articles associés au libellé Râles cérébraux

La Briseuse

La briseuse n'aime pas nos brises Elle engloutit et dévore nos cerises Elle déteste et hait nos berceuses Elle les évente et les rend évanescentes Combien de rêves déjà brisés Combien de mythes déjà enterrés Combien de lumières déjà éteintes Kouk mérite-t-il tant de déceptions   Nous jouons à Bolt et nous croisons son colt Nous mimons Messi, elle nous impose ses messies Nous imitons Jordan, elle bombe ses dan Nous passons pour Jackson, elle nous vend son crack Nous espérons un Cabral, elle ravive la cale Nous voulons Sankara, elle nous fait miroiter des carats Nous admirons Gamal, elle libère le mal   Omnivore, omnipotente, omnisciente, Elle nie nos hommes comme nos fantômes Piétine nos rais, nos feux et lumières Brise nos élans comme nos volants Écartèle nos fois comme nos lois Engouffre nos sols, sous-sols et sols-sous Éradique nos espoirs comme nos espérances Bouchant ainsi notre proche comme notre lointain

Le Foulard

Foulaard ! Étoffe qui coiffe et décoiffe Étoffe qui recoiffe et étoffe C'est fou ! L'on est fou fou de l'art du foulard L'on est fou fou de ce foule-art L'on est fou de l'art du fou Ou plutôt de l'art de la folle Une folle pas égoïste mais altruiste Qui se donne et donne du plaisir Foulard ! L'art du fou et de la folle Ce n'est pas un plaisir solitaire C'est le plaisir des yeux et des doigts de la folle C'est le plaisir des yeux artistiques et de l'artiste C'est le plaisir d'amoureux et d'esthètes D'un seul art, d'un seul lard Dites plutôt d'un caviar pour les yeux Foulard ! Un amour de bâtisseuse pour la soeur Artiste de l'étoffe, de la pièce d'étoffe Son art frise celui de l'architecte Tutoie et rudoie le maçon Il s'agit de construire toujours plus haut, Toujours plus beau, toujours plus bien C'est l'art des femmes-femelles C&

Le Phénix

A Elasse Il a toujours porté le faix Il veut toujours porter le faix Il aime et adore le faix Ainsi en va-t-il de ce liquide puisé à la force des biceps Ce liquide obtenu après des heures d'attente Ce liquide arraché après moult quolibets, après moult querelles Ce sésame porté sous un soleil de braise, sous une pluie battante Ou par une aube de vent froid fort agresseur Ou par une nuit pour loups et hiboux Il a toujours porté le faix Il veut toujours porter le faix Il aime et adore le faix Ainsi en va-t-il de son attitude devant ces yeux de lynx De son comportement face à des canines surdimensionnées De son flegme nègre devant la noirceur du bipède De son sang-froid en face de la quarantaine De son immobilisme face aux fléchettes sol-sol De son marbrisme devant les crocs-en jambe Il a toujours porté le faix Il veut toujours porter le faix Il aime et adore le faix Ainsi en va-t-il de cette intelligence en quête de solution introuvable De cette main inlassab

Paa Mo-dou

  P ère petit ou Petit père E n tout cas le petit que je suis perd R udement et brutalement son meilleur père petit E t sans doute son sublime et ineffable ami M aître des univers, O rfèvre des êtres privilégiés comme des pauvres hères D aignez recevoir et agréer O h, cette âme et ce cœur sans fiel U nis et morts dans l’attisement de votre feu éternel !